Pour une poignée de dollars

La vie est ainsi faite qu'on ne fait pas toujours ce qu'on veut quand on veut.
Je sais, c'est totalement injuste mais c'est comme ça, faut s'y faire.
J'en veux pour preuve nos démarches immobilières.
Nous avons décidé depuis quelque temps de démarrer nos prospections pour nous trouver un domicile plus grand pour nous 4 (Comme si 100 m² ne nous suffisaient pas !!, me clament haut et fort les parisiens. Mais passons...)
Nous voici donc partis (ou, plus exactement, voici Mamour partie) en quête de la maison de nos rêves, celle qui concilie tous les desiderata de chacun : une grande cuisine par-ci, une cheminée par-là, un bout de jardin par-ci, une pièce de jeu par-là...
Les visites virtuelles et réelles s'enchaînent, tous comme les désillusions et les coups de coeur.
Ce sont bien ces derniers qui posent problème.
Pas plus tard qu'hier, nous avons visité LA maison, celle qui comblerait quasiment toutes nos attentes. Oui mais voilà, elle arrive trop tôt.
C'était le risque encouru à démarrer des recherches trop précocement et on le savait pertinemment.
Nous sommes donc face à la situation désastreuse suivante : Mamour n'a pas encore totalement vendu sa maison, mon banquier est en vacances et la maison que nous visons est au-dessus du budget que nous nous étions fixé, même si une négociation est toujours envisageable.
Que faire ? D'autant que le vendeur est pressé et qu'il n'attendra sûrement pas après nous pour vendre.
J'en appelle donc à la chance, à la providence, à vot' bon coeur M'sieur Dames, au Loto, au Millionnaire, au PMU, à mon banquier, à la Mafia pour disposer de fonds conséquents dans les prochains jours. J'avais aussi pensé lancer un Thomathon, variante du Téléthon classique mais sans les fauteuils roulants et autres enfants handicapés.
C'est pas juste. Pourquoi je suis pas né milliardaire ? Dis maman, pourquoi ?