Don de soi

De plus en plus, les campagnes se multiplient pour nous inciter à donner notre consentement pour le don d'organes.
Pour ceux qui restent, accepter une telle décision n'est pas chose aisée. Même si cela peut aider d'autres personnes à vivre.
C'est toucher à l'intégrité du corps, du défunt (bien que ce dernier soit voué à être incinéré ou à se décomposer lentement dans un joli cercueil en sapin hors de prix).
Comme tout le reste, tant qu'on est pas concerné directement par le problème, on n'a pas envie de prendre position.
Compte tenu de mes petits soucis de santé, je pensais ne jamais être appelé à prendre un jour une telle décision, vu qu'il n'y a pas grand chose à récupérer chez moi, même pas mon sang.
Et bien, je me trompais.
Mon sang, justement, intéresse la science.
Grâce à moi (entre autres), la science va pouvoir progresser, faire des avancées prodigieuses.
Deux petits tubes donnés chaque année lors d'une prise de sang et toutes les maladies actuelles vont être éradiquées.
Si c'est pas gratifiant tout ça.
Bon, je sais qu'il faudra être patient, qu'on n'est pas dans un épisode des Experts ou de Dr House, où tout se résout en 52 mn.
Mais je suis confiant. C'est déjà un grand pas vers la réussite.

Quand à vous, amis lecteurs, je ne me permettrai pas de vous donner des conseils sur ce que vous devez faire ou ne pas faire en matière de don d'organes. Libre à vous de prendre la décision qui vous semble la plus logique, la plus en adéquation avec vous-même, avec vos convictions..
Si je n'avais qu'une requête à formuler, ce serait celle-là : Donner votre sang.
Si avec ça vous ne faites pas avancer la science, vous sauverez au moins des vies. C'est déjà beaucoup.