Un sou est un sou

Même si le Père Noël se charge de tout dans la nuit du 24 au 25 décembre, et particulièrement de la livraison, il n'en reste pas moins qu'il faut l'assister pour remplir sa hotte. Car, c'est bien connu, c'est pas ses foutus lutins qui s'en préoccupent.
Ainsi, ils nous reviens à nous de faire les emplettes pour le compte de Monsieur Noël qui se la coule douce jusqu'au jour J.
Sauf que, question compte, c'est plutôt du nôtre qu'il s'agit.
Et histoire de ne pas trop le malmener, on en vient à comparer les prix.
Quant il s'agit d'achats sur Internet, c'est assez facile. Un tour sur les comparateurs de prix et hop, l'affaire est dans le sac, ou presque.
Oui, mais voilà, on ne trouve pas tout sur le net (si, si, je vous assure).
Aussi, il faut se lancer à l'assaut des grandes surfaces et autres magasins de jouets et jouer soi-même le rôle de comparateur. Et c'est rentable. Car d'une enseigne à l'autre, les prix s'affolent.
Un tel est moins cher pour ce jouet là mais nettement plus cher pour celui-ci.
Un tel est en rupture de stock pour ceci et oblige à aller là-bas, 15 km plus loin.
Même Monsieur LECLERC qui prône haut et fort à qui veut l'entendre qu'il est le moins cher pour tout, est passible d'un bon coup sur les doigts pour publicité mensongère. Si ses pseudos gâteaux au chocolat sont moins chers chez lui (d'ailleurs, qui va vraiment perdre son temps à vérifier l'info), en revanche, il se rattrape fort sur les achats de Noël. N'est pas philanthrope qui veut.
Bref, tant que le Père Noël ne se décidera pas à faire convenablement son boulot, à remplir tout seul, comme un grand, sa hotte, et à préserver, dans le même temps, nos petites économies, il nous faudra redoubler de vigilance pour ne pas que cette période de fête tourne au désastre économique.